Cette étude en vie réelle démontre, une fois de plus, la faisabilité de la transition de la ventilation non invasive (VNI) vers la pression positive continue (PPC) chez des patients obèses, souffrant d'insuffisance respiratoire chronique (BPCO, maladie neuromusculaire, pathologie pariétale) associée à un syndrome d'apnées obstructives du sommeil sévère, pour lesquels la VNI avait été initialement mise en place au cours d’une exacerbation hypercapnique, réglée à faible niveau de pression et n’ayant pas d’hypoventilation alvéolaire diurne au décours immédiat de l’arrêt de la VNI, sous réserve d’un suivi médical rapproché.

Cette étude a évalué l'exposition à divers polluants atmosphériques (oxydes d'azote, ozone, PM 2.5...) de près de 18000 adultes résidant dans le Sichuan puis les a stratifiés par quartiles et regardé prospectivement la survenue de 32 pathologies avec calcul de hazard ratio polluant par polluant et pathologie par pathologie. On retrouve des corrélations bien connues avec les pathologies cardiovasculaires et respiratoires, mais aussi avec des pathologies plus discutées comme les pathologies rhumatologiques, digestives ou métaboliques. Ce qui est intéressant également, c'est l'analyse plus détaillée que d'habitude de la composition des fameuses PM 2.5 avec notamment l'importance de la part organique.

Bref, le poids de la pollution dans le "global burden of diseases" n'est pas près de baisser !